Chaudière biomasse collective

Les chaudières biomasse collectives sont des équipements de chauffage utilisant des combustibles d'origine végétale, tels que les granulés de bois, les copeaux de bois ou les plaquettes forestières, pour produire de la chaleur. Ces chaudières sont spécifiquement conçues pour répondre aux besoins de chauffage collectif, tels que les immeubles résidentiels, les bâtiments publics ou les complexes industriels.

Les avantages des chaudières biomasse collectives sont multiples. Elles utilisent une source d'énergie renouvelable, contribuant ainsi à la réduction de la dépendance aux combustibles fossiles et à la transition énergétique. De plus, l'utilisation de biomasse comme combustible est considérée comme neutre en termes d'émissions de carbone, car le CO2 émis lors de la combustion est équivalent à celui absorbé par les plantes pendant leur croissance.

En outre, les chaudières biomasse collectives offrent des performances élevées en termes de rendement énergétique et de confort thermique. Elles peuvent être associées à des systèmes de stockage de chaleur pour une utilisation plus efficace de l'énergie produite. De plus, ces chaudières peuvent être adaptées à différents besoins de chauffage en ajustant leur puissance et en utilisant des systèmes de régulation avancés.

L’opération BAT-TH-157 concerne l’installation de chaudières biomasse collectives, au sein de bâtiments du secteur tertiaire existants, exclusivement réservés à une utilisation professionnelle.

Conditions :

  • L’installation doit être effectuée par un professionnel,
  • La chaudière doit fonctionner à la biomasse ligneuse,
  • La chaudière doit aussi être équipée d’un régulateur de classe 4, minimum,
  • Si la chaudière est automatisée, elle doit être associée à un silo d’au moins 225L de volume ; sinon, elle doit l’être à un ballon tampon,
  • La chaleur nette utile annuelle produite par la chaudière doit être strictement inférieure à 12GWh.
  • Préalablement au début des travaux, une étude de dimensionnement doit être menée, datée et signée par un bureau d’étude ou un professionnel habilité, précisant les besoins de chaleur du bâtiment où sera mis en service l’ensemble.
     
    • Si la chaudière possède une puissance thermique nominale <= 500kW :
  • Son efficacité énergétique saisonnière doit être d’au moins 83% (d’après le règlement n°2015/1189),
  • En fonction de si la chaudière est automatique ou manuelle :
    - Pour une chaudière à chargement manuelle : 
    Emissions saisonnières de particules inférieures à 60 mg/Nm3 ; 
    Emissions saisonnières de CO inférieures à 700 mg/Nm3 ; 
    Emissions saisonnières de NOx inférieures à 200 mg/Nm3 ; 
    Emissions saisonnières de composés organiques gazeux inférieures à 30 mg/Nm3 ; 
    - Pour une chaudière à chargement automatique : 
    Emissions saisonnières de particules inférieures à 40 mg/Nm3 ; 
    Emissions saisonnières de CO inférieures à 500 mg/Nm3 ; 
    Emissions saisonnières de NOx inférieures à 200 mg/Nm3 ; 
    Emissions saisonnières de composés organiques gazeux inférieures à 20 mg/Nm3.
  • La preuve de bonne réalisation de la mise en service doit mentionner la mise en place de l’équipement en bonne et due forme.

    A défaut :
    Elle doit mentionner les marques, les références, les caractéristiques – et le tout doit être accompagné des fiches fabricant associées, stipulant des mêmes critères requis (selon la norme NF EN ISO/IEC 17065).
     
    • Si la chaudière possède une puissance thermique nominale > 500kW :
  • Le rendement PCI à pleine charge est d’au moins 92%,
  • La chaudière doit satisfaire les suivantes :
    - Emissions de particules < 75mg/NM^3 ;
    - Emissions de Nox < 300mg/NM^3.
  • La preuve de bonne réalisation de la mise en service doit mentionner la mise en place de l’équipement en bonne et due forme.

    A défaut :
    Elle doit mentionner les marques, les références, les caractéristiques – et le tout doit être accompagné des fiches fabricant associées, stipulant des mêmes critères requis.
     

La durée de vie conventionnelle de l’ensemble est de 22 ans.

Comment estimer sa prime CEE ?

Le tableau ci-dessus vous permet d'estimer les économies d'énergies que cette fiche vous permet de réaliser. 

Le résultat, en kWh cumac, doit être divisé par 1 000 puis multiplié par le prix du CEE sur le marché (par exemple, 5).