Revêtements réflectifs en toiture

Les revêtements réflectifs en toiture sont des solutions efficaces pour améliorer l'efficacité énergétique d'un bâtiment.

Ces revêtements réflectifs, également connus sous le nom de toitures blanches, sont conçus pour refléter une plus grande partie du rayonnement solaire plutôt que de l'absorber. Ils sont souvent composés de matériaux spécifiques à haute réflectivité, tels que des membranes ou des peintures réfléchissantes, qui renvoient la chaleur du soleil plutôt que de l'absorber dans la structure du bâtiment.

En appliquant un revêtement réflectif sur la toiture, on réduit les surchauffes estivales et les besoins de climatisation, ce qui contribue à une meilleure régulation thermique et à des économies d'énergie significatives. Les revêtements réflectifs en toiture peuvent réduire la température de surface de la toiture de plusieurs degrés Celsius, ce qui a un impact direct sur le confort à l'intérieur du bâtiment et sur la consommation d'énergie liée au refroidissement.

En plus des économies d'énergie, les revêtements réflectifs en toiture offrent d'autres avantages. Ils prolongent la durée de vie de la toiture en réduisant les contraintes thermiques et en minimisant les dommages causés par l'exposition au soleil. De plus, ces revêtements peuvent contribuer à réduire l'effet d'îlot de chaleur urbain en diminuant la température ambiante dans les zones urbaines densément peuplées.

L’opération BAT-EN-112 concerne l’installation de revêtements réflectifs en toiture, au sein de locaux du secteur tertiaire à usage commercial.

Conditions :

  • La mise en place doit est réalisée par un professionnel.
  • La toiture, avant toute opération, doit être dépourvue de revêtement réflectif préexistant.
    Par ailleurs, la production de chaud et de froid pour le bâtiment concerné par l’opération doit être assurée par un dispositif de type pompe à chaleur.
  • La preuve de l’installation en bonne et due forme doit faire état de :
  1. L’installation effective d’une isolation de combles ou de toitures,
  2. La surface précise et totale d’isolant installé,
  3. La résistance thermique de l’ensemble, évaluée en fonction de la nature de l’isolant utilisé et d’après les normes invoquées,
  4. Ainsi que les différents aménagements qui ont dû être nécessaires à la bonne réalisation de l’opération de pose de l’isolant (coffrage ou écran de protection autour des conduits de fumées et des dispositifs d’éclairage encastrés ; rehausse rigide au-dessus de la trappe d’accès).

À défaut, la preuve de réalisation de l’opération doit mentionner la marque, les références et la surface totale de matériau installée. Elle doit aussi être accompagnée par un document issu du fabricant, ou d’un organisme accrédité selon la norme NF EN ISO/IEC 17065 – précisant aussi les caractéristiques thermiques. En cas de mention d’une date de validité, ce document est considéré comme valable jusqu’à un an après sa date de fin de validité. Pour les références proposées, si elles ne mentionnent pas la résistance thermique de l’isolation installée, elles doivent impérativement en préciser l’épaisseur.

  • La résistance thermique de l'isolation installée doit être supérieure ou égale à 1.2 m2.K/W en plancher de comble perdu, ou en rampant de toiture. (La résistance thermique devant être évaluée selon les normes NF EN 12664, NF EN 12667 ou NF EN 12939 pour les isolants non réfléchissants ; NF EN 16012+A1 pour les isolants réfléchissants). 
  • Un délai minimal de sept jours francs est respecté entre la date d’acceptation du devis et la date de début des travaux (pose de l’isolant).

La durée de vie conventionnelle est de 30 ans.

Comment estimer sa prime CEE ?

Le tableau ci-dessus vous permet d'estimer les économies d'énergies que cette fiche vous permet de réaliser. 

Le résultat, en kWh cumac, doit être divisé par 1 000 puis multiplié par le prix du CEE sur le marché (par exemple, 5).