Dispositif solaire thermique (France métropolitaine)

L'installation de dispositifs solaires thermiques au sein de copropriétés est une mesure visant à exploiter l'énergie solaire pour la production d'eau chaude sanitaire. Ces dispositifs utilisent des capteurs solaires pour absorber la chaleur du soleil et la transférer à un fluide caloporteur, qui chauffe ensuite l'eau du circuit de distribution. Cela permet de réduire la dépendance aux énergies fossiles et de diminuer les émissions de gaz à effet de serre associées à la production d'eau chaude.

Les capteurs solaires thermiques peuvent être installés sur le toit de l'immeuble ou sur une structure dédiée, orientés de manière à maximiser l'exposition au soleil. Ils sont composés de tubes ou de plaques métalliques spéciales qui captent les rayons solaires et les transforment en chaleur. Cette chaleur est ensuite transférée à un fluide, généralement un mélange d'eau et d'antigel, qui circule à travers les capteurs et est ensuite utilisé pour chauffer l'eau sanitaire.

L'avantage des dispositifs solaires thermiques est qu'ils permettent de profiter d'une source d'énergie gratuite et renouvelable. En utilisant l'énergie solaire, ces systèmes réduisent la consommation d'énergie conventionnelle et contribuent à la transition énergétique vers des sources plus durables. De plus, ils peuvent permettre des économies significatives sur les factures d'eau chaude, ce qui est particulièrement bénéfique pour les copropriétés.

L’opération BAR-TH-168 concerne l’installation de dispositifs solaires thermiques, au sein de bâtiments résidentiels existants.

Conditions :

  • Le dispositif solaire doit contenir des capteurs solaires thermiques, un ballon de stockage ainsi qu’un régulateur de température. Il doit être livré sans appoint,
  • L’installation doit être opérée par un professionnel accrédité.

    Si le bénéficiaire des travaux est une personnalité physique, le professionnel réalisant les opérations doit être titulaire d’une certification de qualité répondant aux besoins de l’article 2 du décret n° 2014-812,
  • Les capteurs solaires retenus pour le projet doivent : 
    • Avoir une certification CSTBat ou SolarKeymark ; 
    • Ou présenter des caractéristiques de performances et de qualité équivalentes, dans le cadre des normes EN 12975-1 et NF EN ISO 9806, établies par un organisme accrédité NF EN ISO/CEI 17025 et NF EN 45011 fixées par le COFRAC,
  • Ces mêmes capteurs solaires doivent avoir une productivité de surface d’entrée de capteurs de minimum 600 W/m^2,
  • La bonne preuve de réalisation de l’opération doit certifier de la conformité des points énoncés ci-dessus, et de la bonne installation du matériel.

    A défaut :
    Elle doit préciser marques, références, caractéristiques – et le tout doit être accompagné des fiches fabricant associées.

La durée de vie conventionnelle de l’ensemble est de 25 ans.

Comment estimer sa prime CEE ?

Le tableau ci-dessus vous permet d'estimer les économies d'énergies que cette fiche vous permet de réaliser. 

Le résultat, en kWh cumac, doit être divisé par 1 000 puis multiplié par le prix du CEE sur le marché (par exemple, 5).