Chauffe-eau solaire collectif (France d’Outre-Mer)
Les chauffe-eaux solaires collectifs sont des systèmes utilisant l'énergie solaire pour chauffer l'eau à usage collectif, tels que les bâtiments résidentiels, les hôtels, les écoles, les centres sportifs, etc. Ces systèmes sont conçus pour capter l'énergie solaire à l'aide de panneaux solaires thermiques installés sur le toit du bâtiment.
Le fonctionnement des chauffe-eaux solaires collectifs repose sur le principe de l'énergie solaire thermique. Les panneaux solaires thermiques sont composés de capteurs qui absorbent la chaleur du soleil et la transfèrent à un fluide caloporteur, généralement un mélange d'eau et d'antigel. Ce fluide circule ensuite dans un échangeur de chaleur où il transfère sa chaleur à l'eau du réseau de distribution.
Lorsque l'énergie solaire est insuffisante, par exemple pendant les périodes nuageuses ou la nuit, un système de chauffage d'appoint (généralement électrique ou au gaz) prend le relais pour garantir une température d'eau adéquate. Cependant, l'utilisation du chauffage d'appoint est réduite au minimum grâce à la contribution principale de l'énergie solaire.
Les avantages des chauffe-eaux solaires collectifs résident dans leur capacité à utiliser une source d'énergie gratuite et renouvelable, réduisant ainsi la dépendance aux énergies fossiles et les émissions de gaz à effet de serre. Ces systèmes permettent de réaliser des économies d'énergie significatives et de diminuer les coûts de chauffage de l'eau, tout en contribuant à la transition énergétique et au développement durable.
En adoptant des chauffe-eaux solaires collectifs, les utilisateurs peuvent non seulement réduire leur empreinte écologique, mais aussi bénéficier d'une meilleure maîtrise de leurs dépenses énergétiques. De plus, ces systèmes peuvent être intégrés à d'autres mesures d'efficacité énergétique pour maximiser les économies et les avantages environnementaux.
L’opération BAR-TH-135 concerne l’installation de chauffe-eaux solaires collectifs, au sein de bâtiments résidentiels existants en France d’Outre-Mer.
Conditions :
- Préalablement aux travaux, une étude de dimensionnement (concernant la surface de capteurs, l’énergie solaire, le taux de couverture solaire les besoins annuels en eau chaude sanitaire) doit être menée par un bureau d’études d’après les conditions suivantes :
Le taux de couverture solaire doit être supérieur à 50%, et représente le ratio de l’énergie solaire utile sur les besoins en eau chaude sanitaire.
- L’installation doit nécessairement être réalisée par un professionnel,
- Les équipements sélectionnés doivent satisfaire l’un des deux critères suivants :
- Ils doivent être certifiés CSTBat (couvrant les départements d’Outre-Mer).
- Ou bien, ils doivent avoir des caractéristiques équivalentes, satisfaisant les normes NF EN ISO/CEI 17025 et NF EN 45011 fixée par le COFRAC.
Pour justifier de l’équivalence à la certification CSTBat dans le domaine d’emploi considéré, le procédé doit comporter a minima a une certification Solar Keymark « Capteur », ou un équivalent.
Par conséquent, elle doit aussi présenter les documents suivants :- Pour la résistance à l’arrachement :
- Seuil de tenue à l'arrachement du vitrage du capteur supérieur ou égal à 3 000 Pa mesuré selon les normes d'essais EN12975-2, ou EN12211, ou ISO 9806, obtenu par un laboratoire accrédité conformément à la norme NF EN ISO/CEI 17025 ;
- Note de calcul réalisée selon les Eurocodes par un bureau d’études indépendant validant la tenue des fixations vis-à-vis des charges mécaniques, climatiques et sismiques de la zone d’installation de l’équipement. - Pour la corrosion, un rapport d’étude d’un organisme tiers certifié ISO 9001 validant :
- La tenue à la corrosion des matériaux aux atmosphères extérieures définies dans la norme NF P 24-351 ;
- La compatibilité des matériaux face aux environnements extérieurs spécifiques en outre-mer, par une étude du couple électrochimique induit par l’assemblage de ces matériaux.
- Pour la résistance à l’arrachement :
- La certification porte sur les capteurs solaires.
- La preuve doit mentionner l’installation effective du système de chauffe-eau solaire de type CESC ou CESCI, la superficie hors-tout totale posée de capteurs solaires thermiques et l’efficacité énergétique pour le chauffage de l’eau du chauffe-eau.
A défaut :
Elle doit mentionner marques, références et caractéristiques (conformément à la norme NF EN 45011) – le tout accompagné des fiches fabricant associées. - Le dossier doit obligatoirement présenter les résultats de l’étude de dimensionnement, la décision de qualification/certification du professionnel ayant opéré les travaux, ainsi que la certification CSTBat (ou équivalent), en documents annexes.
- En cas de mention d’une date de validité, ce document est considéré comme valable jusqu’à un an après la date de fin de validité.
La durée de vie conventionnelle de l’installation est de 20 ans.
Comment estimer sa prime CEE ?
Le tableau ci-dessus vous permet d'estimer les économies d'énergies que cette fiche vous permet de réaliser.
Le résultat, en kWh cumac, doit être divisé par 1 000 puis multiplié par le prix du CEE sur le marché (par exemple, 5).