Chaudière collective à haute performance énergétique

L'installation de chaudières collectives à haute performance énergétique au sein de copropriétés est une mesure visant à améliorer l'efficacité énergétique et à réduire la consommation d'énergie liée au chauffage collectif des bâtiments. Dans ce contexte, une chaudière collective à haute performance énergétique est conçue pour fournir de la chaleur de manière plus efficace et économique, en utilisant des technologies avancées et en réduisant les pertes d'énergie.

Les chaudières collectives à haute performance énergétique peuvent fonctionner avec différentes sources d'énergie, telles que le gaz naturel, le fioul, la biomasse ou les énergies renouvelables. Elles sont dimensionnées pour répondre aux besoins de chauffage de l'ensemble des logements de la copropriété, en assurant une distribution équilibrée de la chaleur dans l'ensemble du réseau.

En optant pour l'installation de chaudières collectives à haute performance énergétique, les copropriétés peuvent bénéficier de plusieurs avantages. Tout d'abord, elles permettent de réaliser des économies d'énergie significatives, réduisant ainsi les dépenses liées au chauffage collectif. De plus, ces chaudières offrent un meilleur confort thermique aux occupants, en assurant une température constante et homogène dans l'ensemble des logements.

Par ailleurs, l'installation de chaudières collectives à haute performance énergétique contribue à la réduction des émissions de gaz à effet de serre, en utilisant des sources d'énergie plus propres et en minimisant les pertes d'énergie. Cela s'inscrit dans une démarche de transition énergétique et de développement durable, en favorisant l'utilisation d'énergies renouvelables ou à faible impact environnemental.

L’opération BAR-TH-107 concerne l’installation de chaudières collectives à haute performance énergétique, au sein de bâtiments résidentiels existants.

Conditions :

  • L’installation doit être réalisée par un professionnel,
     
    • Pour une opération engagée du 1er Janvier 2015, au 25 Septembre 2015 :
  • La chaudière installée doit être de type « à condensation ».
     
    • Pour toute opération engagée après ces dates :
  • En fonction de la puissance thermique nominale de la chaudière :

1) Si <= 70 kW :

  • L’efficacité énergétique saisonnière de la chaudière doit être >= à 90%
  • La preuve de la réalisation doit mentionner :
    - Les détails de l’opération d’installation,
    - La puissance nominale de l’équipement installé,
    - Son efficacité énergétique saisonnière.

    A défaut :
    - Mention de l’installation, accompagnée des marques, références, caractéristiques (puissance thermique nominale, efficacité énergétique saisonnière), et du document fabricant.
     

2) Si entre 70 et 400 kW compris :

  • L’efficacité utile à 100 % de la puissance thermique nominale est supérieure ou égale à 87% ; l’efficacité utile à 30 % de la puissance thermique nominale est supérieure ou égale à 95,5%
  • La preuve de la réalisation doit mentionner :
    - Les détails de l’opération d’installation,
    - La puissance nominale de l’équipement installé,
    - Les efficacités utiles de la chaudière à 100% ainsi qu’à 30% de sa puissance thermique nominale.

    A défaut :
    - Mention de l’installation, accompagnée des marques, références, caractéristiques (puissance thermique nominale, efficacité utile à 100% et à 30% de le puissance thermique nominale), et du document fabricant.
     

3) Si >= 400 kW :

  • Le rendement PCI à pleine charge, et le rendement PCI à 30% de charge, doivent être supérieurs ou égaux à 92%.
  • La preuve de la réalisation doit mentionner :
    - Les détails de l’opération d’installation,
    - La puissance nominale de l’équipement installé,
    - Les rendements PCI à pleine charge ainsi qu’à 30% de la charge de la chaudière.

    A défaut :
    - Mention de l’installation, accompagnée des marques, références, caractéristiques (puissance thermique nominale, rendements PCI à pleine charge et à 30% de charge), et du document fabricant.
     

La durée de vie conventionnelle de l’installation est de 22 ans.

Comment estimer sa prime CEE ?

Le tableau ci-dessus vous permet d'estimer les économies d'énergies que cette fiche vous permet de réaliser. 

Le résultat, en kWh cumac, doit être divisé par 1 000 puis multiplié par le prix du CEE sur le marché (par exemple, 5).