Chauffe-eau solaire collectif (France métropolitaine)

Les chauffe-eaux solaires collectifs sont des systèmes utilisant l'énergie solaire pour chauffer l'eau à usage collectif, tels que les bâtiments résidentiels, les hôtels, les écoles, les centres sportifs, etc. Ces systèmes sont conçus pour capter l'énergie solaire à l'aide de panneaux solaires thermiques installés sur le toit du bâtiment.

Le fonctionnement des chauffe-eaux solaires collectifs repose sur le principe de l'énergie solaire thermique. Les panneaux solaires thermiques sont composés de capteurs qui absorbent la chaleur du soleil et la transfèrent à un fluide caloporteur, généralement un mélange d'eau et d'antigel. Ce fluide circule ensuite dans un échangeur de chaleur où il transfère sa chaleur à l'eau du réseau de distribution.

Lorsque l'énergie solaire est insuffisante, par exemple pendant les périodes nuageuses ou la nuit, un système de chauffage d'appoint (généralement électrique ou au gaz) prend le relais pour garantir une température d'eau adéquate. Cependant, l'utilisation du chauffage d'appoint est réduite au minimum grâce à la contribution principale de l'énergie solaire.

Les avantages des chauffe-eaux solaires collectifs résident dans leur capacité à utiliser une source d'énergie gratuite et renouvelable, réduisant ainsi la dépendance aux énergies fossiles et les émissions de gaz à effet de serre. Ces systèmes permettent de réaliser des économies d'énergie significatives et de diminuer les coûts de chauffage de l'eau, tout en contribuant à la transition énergétique et au développement durable.

En adoptant des chauffe-eaux solaires collectifs, les utilisateurs peuvent non seulement réduire leur empreinte écologique, mais aussi bénéficier d'une meilleure maîtrise de leurs dépenses énergétiques. De plus, ces systèmes peuvent être intégrés à d'autres mesures d'efficacité énergétique pour maximiser les économies et les avantages environnementaux.

L’opération BAR-TH-102 concerne l’installation de chauffe-eaux solaires collectifs, au sein de bâtiments résidentiels, ou d’appartements existants en France Métropolitaine.

Conditions :

  • Les capteurs hybrides sont exclus de ce raisonnement,
  • Préalablement aux travaux, une étude de dimensionnement (concernant la surface totale, les besoins annuels, le taux de couverture solaire, la production solaire) doit être menée par un bureau d’études,
  • L’installation doit nécessairement être réalisée par un professionnel,
  • Les capteurs sélectionnés doivent satisfaire l’un des deux critères suivants :
    • Ils doivent être certifiés CSTBat, ou Solarkeymark.
    • Ou bien, ils doivent avoir des caractéristiques satisfaisant les normes NF EN ISO/CEI 17025, et NF EN 45011, fixées par le COFRAC.
  • La preuve doit mentionner l’installation effective du système de chauffe-eau solaire.

    A défaut :
    Elle doit mentionner marques, références et caractéristiques (conformément aux 2 normes mentionnées ci-dessus) – le tout accompagné des fiches fabricant associées.
  • Le dossier doit obligatoirement présenter les résultats de l’étude de dimensionnement, ainsi que les certifications CSTBat ou Solarkeymark (ou équivalents), en documents annexes.
  • En cas de mention d’une date de validité, ce document est considéré comme valable jusqu’à un an après la date de fin de validité.

La durée de vie conventionnelle de l’installation est de 22 ans.

Comment estimer sa prime CEE ?

Le tableau ci-dessus vous permet d'estimer les économies d'énergies que cette fiche vous permet de réaliser. 

Le résultat, en kWh cumac, doit être divisé par 1 000 puis multiplié par le prix du CEE sur le marché (par exemple, 5).