Isolation des toitures terrasses
L'isolation des toitures terrasses est une mesure essentielle pour améliorer l'efficacité énergétique des bâtiments en copropriété. Les toitures terrasses sont souvent des zones sensibles aux pertes de chaleur en hiver et aux surchauffes en été, ce qui peut entraîner une consommation élevée d'énergie pour le chauffage et la climatisation.
En améliorant l'isolation de la toiture terrasse, on réduit les déperditions de chaleur pendant la saison froide, ce qui permet de maintenir une température intérieure confortable tout en limitant la consommation d'énergie pour le chauffage. En été, une bonne isolation empêche la chaleur excessive de pénétrer dans le bâtiment, réduisant ainsi le besoin de climatisation et améliorant le confort des occupants.
Ces travaux d'isolation de toitures terrasses contribuent également à diminuer les émissions de gaz à effet de serre, en réduisant la consommation d'énergie du bâtiment. Ils participent ainsi à la transition énergétique et à la préservation de l'environnement.
L’opération BAR-EN-105 traite de l’isolation de toitures terrasses, au sein de bâtiments résidentiels existants.
Conditions :
- La résistance thermique de l’ensemble doit être à minima de 4.5m^2.K/W
(Evalué selon les normes NF EN 12664 ; NF EN 12667 ; NF EN 12939 pour les isolants non-réfléchissants.
Evalué selon la norme NF EN 16012+A1 pour les réfléchissants), - L’opération doit être menée par un professionnel habilité.
Il devra vérifier si l’isolation existante peut être conservée en l’état. Sinon, il entreprendra sa dépose ou bien sa remise à niveau.
Ce même professionnel doit être titulaire d’un témoin qualité satisfaisant l’article 2 du décret n° 2014-812. - La preuve de finalisation des ouvrages doit mentionner la mise en place de ladite isolation, la surface totale d’isolant installé ainsi que la résistance thermique générale de ce dernier.
A défaut :
Elle doit mentionner les marques, les références, les caractéristiques – et l’ensemble doit être complété par les fiches fabricant associées, satisfaisant la norme NF EN 45011.
En cas de mention d’une date de fin de validité, ce document est considéré comme valable jusqu’à un an après sa date de fin de validité.
La durée de vie conventionnelle de l’ensemble est de 30 ans.
Comment estimer sa prime CEE ?
Le tableau ci-dessus vous permet d'estimer les économies d'énergies que cette fiche vous permet de réaliser.
Le résultat, en kWh cumac, doit être divisé par 1 000 puis multiplié par le prix du CEE sur le marché (par exemple, 5).