Isolation des parois de serre

L'isolation des parois de serre est une stratégie essentielle pour améliorer l'efficacité énergétique et optimiser les conditions de culture et de conservation des récoltes agricoles. En effet, ces parois sont souvent des sources de déperdition de chaleur importantes, entraînant une surconsommation énergétique pour le chauffage ou le refroidissement des espaces.

En mettant en place une isolation adéquate, les exploitants agricoles peuvent réduire considérablement les pertes thermiques et stabiliser la température à l'intérieur des serres et des installations de stockage. Cela permet d'optimiser les conditions de croissance des cultures, de prolonger la durée de conservation des céréales et de réduire la consommation d'énergie nécessaire pour maintenir des températures optimales.

L’opération AGRI-EQ-107 concerne l’installation d’une isolation de parois de serres, au sein de serres maraîchères et horticoles neuves ou existantes.

Conditions :

  • L’installation doit être faite par un professionnel,
  • L’isolation latérale est doit être de l’un des types suivants : en polycarbonate, en polyméthacrylathe de méthyle, en double vitrage de verre, en panneau sandwich, en double paroi de verre (ETFE, ou ETFE). 
  • L’isolation doit couvrir la totalité des parois de la serre,
  • Le facteur de transmission thermique horizontal, selon les normes NF EN 673 pour le verre et NF EN ISO 6946 pour le reste, doit être de 3W/m² au maximum,
  • La preuve de finalisation effective des travaux doit mentionner la bonne installation de l’isolation.

    A défaut :
    Elle doit mentionner marques, références, caractéristiques – et le tout doit être accompagné des fiches fabricant associées, stipulant des mêmes qualités et satisfaisant les prérequis de la norme NF EN ISO/IEC 17065.

La durée de vie conventionnelle de l’ensemble est de 15 ans.

Comment estimer sa prime CEE ?

Le tableau ci-dessus vous permet d'estimer les économies d'énergies que cette fiche vous permet de réaliser. 

Le résultat, en kWh cumac, doit être divisé par 1 000 puis multiplié par le prix du CEE sur le marché (par exemple, 5).